Le numérique correspond à l’avenir, il s’installe partout, dans nos foyers, dans nos lieux de travail, dans nos administrations. Ainsi avoir des personnes compétentes dans le domaine du numérique est un atout indéniable pour un pays ainsi qu’à ses entreprises.
Aujourd’hui, l’économie numérique est considérée comme un vecteur de croissance, de productivité et de compétitivité des entreprises et des pays. L’économie numérique ne se limite pas à un seul secteur d’activité et englobe des concepts très différents.
Beaucoup de secteurs sont apparus avec le développement technologique et ces derniers ne recouvrent pas simplement des activités qui utilisent les nouvelles technologies dans le seul but d’accroître leurs gains : nous citons ainsi le commerce électronique et les services en ligne qui sont des acteurs centraux de l’économie numérique.
En d’autres termes sans ces derniers, les autres secteurs tels que l’industrie, l’agriculture, les transports, … ne peuvent se développer rapidement.
L’économie Algérienne a connu des perturbations considérables à partir
de l’année 2015 et qui coïncident avec la chute du prix du pétrole. Cet incident que certains considèrent comme négatif, a son lot de positivité car il a permis à l’Algérie de s’orienter vers des choix d’autonomie dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie ; l’agriculture.
La stratégie qui consiste à transformer l’Algérie d’un pays consommateur à un pays producteur de richesses nécessite de lourds investissements et un temps de maturation afin de consolider tous les acteurs économiques entre eux. Une période cruciale pour atteindre des objectifs honorables à moyen terme.
Une stratégie bien étudiée qui prend en considération dans les moindres détails les réalités sociales, économiques, culturelles et environnementales du pays, permettra de développer une économie rationnelle et logique dans l’exploitation des ressources naturelles, et la compensation des besoins du marché local et étranger.
Le pari lancé en Algérie est de reprendre le virage numérique et surfer sur les outils technologiques que le monde actuel nous propose afin de rattraper un retard considérable. Ces outils vont permettre à l’économie nationale de regagner du terrain face à la concurrence.
Le succès de la 3G, qui a réussi à capter environ 8,5 millions d’abonnés après environ une année de son lancement, cache mal le retard numérique de l’Algérie.
Le faible taux de pénétration de l’internet ADSL, mais surtout la timide adoption des e-services dans les différentes branches économiques et de l’administration.
L’Algérie connaît actuellement un «boom technologique», le citoyen découvre de plus en plus de nouveaux modes et outils technologiques (Internet, Smartphones, tablettes, micro-ordinateur..), l’accès à Internet est plus facile que jamais, les offres pour l’accès se multiplient. Le citoyen effectue plusieurs tâches en utilisant Internet, tel le dépôt de CV en ligne, les achats en ligne, et ce grâce aux différents sites existants qui offrent des services, vente de produits de tous genres ouedkniss, Nechri fe Net.
Il existe aussi des pages sur Facebook dédiées à la vente de multiples objets. Mais il faut dire tout de même que nous n’avons rien inventé, les sites de vente via Internet existent partout dans le monde, à l’image du géant de la vente en ligne e-bay ou bien Amazon, mais en Algérie les méthodes de paiement et livraison sont différentes.
Après un énorme retard, l’Algérie s’ouvre enfin aux opportunités indéniables du e-commerce. Le projet de loi sur le E-commerce électronique adopté par le gouvernement algérien. Mais il n’en demeure pas moins que des opérateurs économiques se lancent dans cette nouvelle aventure commerciale avec beaucoup d’entrain, boostés par les expériences d’ailleurs. En moins d’un mois, 64 sites marchands viennent meubler la Toile algérienne, portant ainsi leur nombre à 250. A ce rythme, plus de 800 boutiques virtuelles verront le jour d’ici la fin de l’année en cours, soit quatre fois le nombre de sites créés durant ces quatre dernières années. Une croissance appréciable, qui reste toutefois éloignée de tout optimisme béat. La vente en ligne en Algérie en est encore à ses premiers balbutiements, au regard des progrès accomplis par les pays avancés ou encore les pays voisins. Beaucoup reste à faire. D’ailleurs, certains l’ont située au stade de l’imagination, le e-commerce ne représente rien en termes d’activité réelle.
Helifi Lynda
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